Bien que l’éducation bienveillante soit sujette à des définitions très personnelles, plusieurs éléments reviennent couramment. Il s’agit d’accompagner l’enfant tout au long de son apprentissage de vie de manière empathique. Ce mode d’éducation se base sur le respect et une attitude positive du parent vis-à-vis de son enfant. Zoom sur l’éducation bienveillante et sa définition.
Éducation bienveillante et définition : plusieurs approches possibles
Nombreuses sont les études à avoir démontré l’importance de l’éducation bienveillante pour l’enfant. Cela est d’autant plus crucial pour l’adulte en devenir puisqu’une éducation qui ne prend pas en compte les besoins de l’enfant peut avoir de lourdes conséquences dans sa vie à l’âge adulte.
Derrière le terme d’éducation bienveillante on retrouve plusieurs définitions et contours. Ce type d’éducation regroupe en réalité plusieurs approches d’éducation et des courants qui concourent tous à l’écoute de l’enfant et de ses besoins. Mais de quoi parle-t-on concrètement ?
De manière plus globale, ce type d’éducation se base sur le respect de l’enfant et sur l’empathie que l’on exprime à son égard. L’attitude du parent a donc une place prépondérante dans ce schéma, et permet d’éviter tout type de violence. L’attitude positive ou bienveillante consiste à préserver l’intégrité totale de l’enfant, en le considérant comme un être à part entière. Ce dernier a le droit d’avoir des émotions et de les exprimer, à l’instar de tous les membres de la famille. L’objectif est d’accompagner positivement l’enfant dans ses différentes étapes de développement.
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L’éducation bienveillante, ou l’art de la communication non violente
Contrairement à ce que certains peuvent penser, l’éducation bienveillante ne rime pas avec laxisme ou manque d’éducation. Il s’agit tout simplement d’une autre manière d’accompagner l’enfant dans son cheminement de vie et sa prise de responsabilités. Le parent doit bien souvent faire un travail sur lui-même pour apprendre les contours de ce type d’éducation à part entière. Par exemple, pensez à annoncer les règles à l’avance et non pas une fois que la bêtise est faite. L’enfant doit pouvoir anticiper et comprendre naturellement quel comportement est le plus approprié en fonction de la situation.
Parler d’éducation bienveillante et de sa définition nécessite de traiter du langage de l’empathie. Mise en place dans les années 70, la notion de communication non violente comme type de langage est basée sur l’empathie avec un recentrage sur la personne elle-même. L’enfant prend alors conscience de ses émotions, épaulé par le parent bienveillant. Il parvient à les nommer et à les traduire en besoins. Dans ce courant de pensée lié à la communication non violente, on trouve les relations parents/enfants qui y ont toute leur place.
Éducation bienveillante et punitions de l’enfant
Il est évident que l’éducation bienveillante apporte une toute nouvelle perspective sur les punitions de l’enfant en cas de bêtise. Le principe de base est la distinction entre l’enfant et ses actes. Ce n’est pas parce qu’un enfant fait une bêtise qu’il est une mauvaise personne. L’enfant doit avoir la possibilité de réfléchir sur son comportement, sans que l’on fasse d’amalgame entre sa personne et ses agissements.
Ce mode d’éducation bienveillante nécessite de laisser les punitions strictes de côté. Le parent aborde avec l’enfant les raisons qui expliquent que son attitude n’est pas correcte, le tout dans une optique de meilleure compréhension. Il en va de même des comportements positifs. L’éducation bienveillante suggère de ne pas utiliser de récompense mais plutôt d’expliquer à l’enfant en quoi son comportement est positif et l’inviter à exprimer ce qu’il ressent.
